Mercredi 27 mai – Je vous raconte cette histoire, non pas pour vous affoler mais pour questionner les bonnes raisons avancées par les hygiénistes incurables qui prétendent nous protéger.
L’AFP révèle qu’en Chine, un projet d’application a vu le jour qui propose un traçage et un classement des citoyens selon leur mode de vie.
A Hangzhou, il y avait déjà une appli traçant les déplacements de chacun, évaluant les risques face au coronavirus et autorisant ou non les habitants à utiliser par exemple les transports en commun. On peut à la limite le comprendre. En France, dans sa mise en œuvre pourtant très contrôlée, Stop-Covid propose un peu la même chose.
Mais, apparemment, en Chine, ce n’était pas encore assez. La municipalité d’Hangzhou veut installer un système connecté qui, en permanence, classerait les citoyens de la cité – ils sont 10 millions -en fonction de leurs comportements plus ou moins conformes en matière de santé. Si d’aventure, ils buvaient un verre, leur note plongerait en temps réel. Mais s’ils dormaient bien, leur cote se redresserait. Il leur faudrait aussi éviter de fumer pour éviter une descente aux enfers du classement.
A vrai dire ce système tire sa pertinence de son évidence : vivre est une maladie mortelle ! Chacun sait déjà que faire moins de 1000 pas par jour vous dirige tout droit vers la tombe…
On ne sait pas encore très bien si télécharger cette appli sera obligatoire à Hangzhou ni si elle sera proposée sur d’autres continents. Mais méfions-nous. Même si pour l’instant, il n’est pas question pour nous d’aller en vacances en Chine, les technologies intrusives s’exportent très bien.
A fond, je ne suis pas pressé qu’un Big Brother électronique veille sur ma santé. Je m’en charge, sans doute, assez mal. Mais pour l’instant, les conseils de mon médecin suffisent largement à me protéger et à protéger les autres.
Je n’ai pas envie que d’autres que lui se penchent un peu trop sur mon cas.