Plantes au soleil

Samedi 4 avril – Passage chez Gamm Vert à Donzy. Discussion au soleil printanier très chaleureuse avec des amis croisés là, sur les plantes, nos jardins, jamais aussi soignés que pendant le confinement. Fin des travaux de la petite grange, jamais aussi bien rangée.

Le confinement a pour effet d’améliorer singulièrement nos environnements immédiats. Au détriment de nos relations sociales.

Recentrage inattendu, radical et finalement très utile… Et pas seulement pour nos biens…

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Gaïa ou la Terre en partage

Samedi 4 avril – Plusieurs penseurs envisagent la crise comme une occasion de rappeler que l’homme est la première nuisance sur Terre et que l’extinction de l’espèce humaine serait une bonne chose pour la planète. Effectivement le passé nous montre qu’avec seulement 1 milliard d’individus la planète est beaucoup plus vivable. La planète supporte aisément 1 milliard de sauvages.

Je préfère la conception selon laquelle nous faisons partie de la Terre, de la Nature, de Gaïa. La Terre n’a de sens que si chacun y a sa place.

Ceci implique que la vie à 7, 8, 9 milliards d’humains exigent non seulement un effort de productivité agronomique pour nourrir tout le monde, mais également des mutations sanitaires, civiques, écologiques et autant que faire se peut pacifiques. Les asiatiques y sont probablement mieux préparés que les gaulois. Puisse le confinement nous enseigner quelques remèdes aux maux de notre société.

Ça va mieux pour Sylvie qui reste hospitalisée dans une situation toujours préoccupante.

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Trésors musicaux

Vendredi 3 avril – Je range mes disques. Trouvailles étonnantes. Je me compose un programme pour la Semaine sainte.

Par ailleurs, en réécoutant la diffusion des entretiens de Lionel Esparza avec André Tubeuf, professeur, journaliste, écrivain, ami des artistes, grand érudit, passeur de savoirs et d’émotion, j’entends une nouvelle fois une version admirable, mais très datée par sa  prononciation du latin des Leçons de Ténèbres de François Couperin. Bouleversant. Continuer la lecture de « Trésors musicaux »

Grange rangée

Jeudi 2 avril – Si le confinement se poursuit la Nièvre va devenir une succursale de la Suisse. Aux Ecourieux, les chantiers petits ou plus gros se multiplient. Tout devient encore plus propret.

Pour la première fois depuis mes années étudiantes, je me réabonne au Monde. Lecture utile.

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On ne blague pas avec la dette

Mercredi 1er avril – Le temps n’est pas aux blagues du premier avril.

Excellente matinale de France Culture avec Jean-Christophe Ruffin comme invité, et la dernière séquence avec Hervé Gardette qui questionne Bruno Latour, Mathilde Sérel qui nous parle de la surabondance culturelle et Nicolas Martin qui nous fait une radiographie du Coronavirus.

https://www.franceculture.fr/emissions/radiographies-du-coronavirus

La chronique d’Hervé Gardette nous rappelle qu’il y a deux dimensions difficiles à intégrer dans un raisonnement : l’incertitude et le temps. A cela s’ajoute que le temps donne de l’espace à l’incertitude pour jouer à plein.

Discussion avec Maud sur divers points. On a arrêté la machine économique et la vie continue, serait-ce la preuve que nous pouvons suivre les théories des collapsologues ? Effectivement, la vie continue mais à crédit. Pertinence de la démarche du financement collectif de l’arrêt de l’économie, les entreprises peuvent payer les salaires en s’endettant avec la garantie de l’État donc au taux d’emprunt de l’État c’est-à-dire à bas coût. Qu’en serait-il si elles devaient chacune négocier avec son propre banquier ? Avons-nous raison de financer l’arrêt de l’économie par la dette ?

Après Ennemond, Sylvie est hospitalisée.

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