Vendredi 22 mai – Parmi les absurdités qui ont émaillé la gestion de la crise sanitaire, il en est une qui restera dans les anthologies comme superbe exemple de concession aux fausses certitudes identitaires : la fermeture durable et sans concertation, à la mi-mars, des frontières intra-européennes.
Absurdité d’abord parce que le Covid-19 comme le nuage de Tchernobyl, ne s’arrête pas aux postes de contrôle. Ensuite, en regard de leurs conséquences, la rationalité de ces décisions prises par un nombre considérable d’Etats de l’Union est très flottante. Continuer la lecture de « Frontières »