Utopies

Mardi 5 mai – Je vous laisse dans ce billet un lien vers la Revue Études à laquelle je collabore depuis plus d’une vingtaine d’années.

https://www.revue-etudes.com/rubrique/utopie-virale-24234

Chaque jour elle met en ligne une tribune de l’un de ses auteurs à qui il a été demandé d’exprimer en un court texte ses vœux de changement.

Les auteurs sont convaincus que nous aurons besoin d’utopies pour nous redresser, pour résister à d’autres catastrophes et inventer de nouvelles manières d’habiter ce monde.

Nos sociétés ne pourront plus tourner comme avant.

Bonne lecture. Et amitiés.

Retrouvez la série de nos chroniques de confinés.

L’État et les gilets jaunes

Mardi 5 mai – Attention, le 11 mai les Gilets jaunes reviennent. Tout est possible avec ce mouvement sans tête, mais je n’y crois guère. Le début du mandat d’Emmanuel Macron a été marqué par quelques excès dans le sens du libéralisme et de l’individualisme qui ont mené, à la suite de bien d’autres par le passé, à ce mouvement des Gilets jaunes qui fut l’expression désordonnée de revendications individuelles, souvent antisystèmes et quasi unanimement braquées contre le chef de l’État. Continuer la lecture de « L’État et les gilets jaunes »

Leçons d’un confinement

Lundi 4 mai – Le confinement s’éternise, et il durera peut-être encore. La lassitude sans doute guette beaucoup d’entre nous. Mais qui pourrait nier qu’il a appris des choses sur lui-même, les autres et le sens de la vie pendant cette réclusion sanitaire. 

Cette retraite forcée, après en avoir évalué ses conséquences désagréables, devra aussi être examinée à partir des trouvailles qu’elle a permises. Continuer la lecture de « Leçons d’un confinement »

Particularismes

Dimanche 3 mai – Les plus pragmatiques plaident pour que le déconfinement du 11 mai – très progressif, chacun l’a compris – tienne compte des particularismes locaux.

Depuis que le Premier ministre Edouard Philippe a refusé d’ouvrir les plages avant le 1er juin, des Bretons appellent à « libérer les plages » dès le 11 mai. Continuer la lecture de « Particularismes »

Clarifier

Samedi 2 mai – Combien faudra-t-il encore de conférences de presse du premier ministre pour que les Français comprennent clairement ce que seront leurs droits et devoirs après le 11 mai ?

Après avoir suffisamment plaidé pour des accès de bienveillance à l’égard d’un exécutif confronté à une crise sanitaire majeure et qui demain devra gérer une crise économique (et sans doute sociale) de grande ampleur, je ne vais pas en rajouter ici avec des remarques ronchonnes. Continuer la lecture de « Clarifier »

Urgence

Samedi 2 mai – Plus qu’une semaine de confinement et les piles de dossiers en souffrance n’ont toujours pas disparu. Les réparations en cours sont toujours entassées dans l’atelier, le bois attend toujours sous la pluie.

Finalement le confinement a rallongé les temps de travail professionnel et les weekends, confinement ou pas, ne durent que deux jours.

A bouleverser nos préoccupations, le confinement a transformer nos priorités. Le jardin est le grand vainqueur de ce chamboulement. Sujet commun avec les proches restés en contact, images visibles de nous mêmes, protection contre l’ennui et la dépendance d’autrui, support constant d’une attention tournée vers l’avenir et l’espérance, le jardin a été un ancrage et un réconfort durant cette période étrange. Avec la rigueur d’un métronome, il est pressant sans être pressé, il a donné le tempo.

Retrouvez la série de nos chroniques de confinés.

Nostalgie

Vendredi 1er mai – J’ai longtemps mis un point d’honneur à ne pas travailler le 1er mai, fête du travail et des travailleurs.

Ce choix était pour moi un petit acte militant. Dans ma profession, journaliste, le 1er mai est certes un jour férié (non parution des quotidiens) mais pas chômé… En général « y a de l’actu » comme on dit … Continuer la lecture de « Nostalgie »

Fête du télétravail

Vendredi 1er mai – Cette fête du travail a toujours été un point d’interrogation pour moi. Pour fêter le travail, on ne travaille pas. Il m’a fallu quelques années avant de comprendre que cette fête avait une dimension collective et qu’elle ouvrait sur la question de savoir que ce vaut mon travail sans celui des autres. A peu près rien. Toute entreprise est collective et humaine. Continuer la lecture de « Fête du télétravail »