Mardi 7 juillet – L’été est une période de retrouvailles familiales. Souvent à la campagne où dans de grandes maisons un peu abandonnées le reste de l’année, les générations se mêlent pour un moment, on croise neveux et nièces, cousins et cousines se retrouvent, les fratries se recomposent autour des chaises longues.
Moment intense de retrouvailles. L’harmonie familiale impose évidemment des efforts d’adaptation. Les cultures familiales, les usages du quotidien ne se ressemblent pas absolument. Même sans être arcbouté sur son « modèle » d’éducation, il faut apprendre à composer avec ceux de ses proches. Et avec les « caprices » des enfants des autres qui évidemment sont bien plus insupportables que ceux de votre progéniture.
Les choses peuvent s’aggraver encore quand on saute une génération. Ceux qui ont été élevé à la dure il y a cinquante ans ou plus ont de sérieuses difficultés avec le modèle désormais très répandu de l’enfant-roi.
Que faire alors ? Serrer les points, attendre que l’orage passe. Renoncer au dogmatisme éducatif et admettre que le monde a changé. Il faut se souvenir que les enfants des autres sont d’abord leurs enfants. La paix familiale impose de tels renoncements. La concorde est évidemment plus précieuse qu’une petite victoire morale.