Hypers sous contrôle

Jean Castex a annoncé, lors de son discours de politique générale devant l’Assemblée nationale, un «moratoire contre l’installation des centres commerciaux en périphérie».

Il y en a déjà tant, la gangrène est déjà bien installée. Mais comment ne pas saluer cette intention dont il faudra mesurer sa traduction en actes comme un mouvement dans le bon sens.

Premier effet : si cette limite s’installe, elle sera un frein spectaculaire à la bétonisation et à l’enlaidissement des entrées de villes. Cela permettra de freiner «  l’artificialisation des sols».

Elle est aussi un message critique fort pour des modes de consommation aux effets parfois pervers. C’est un encouragement discret à plus de sobriété. 

Ce modèle consumériste est une impasse pour les individus et les sociétés. Un coup de frein bienvenu.

Il faut croiser ce choix avec celui défendu par Barbara Pompili, nouvelle ministre de la Transition écologique : un moratoire cette fois sur les projets de nouveaux entrepôts de commerce en ligne. Il s’agit là de mesurer l’impact de ces activités sur l’emploi et l’environnement. Cette proposition doit maintenant obtenir un arbitrage favorable. Dans l’intention, ces mesures pourraient contribuer à rééquilibrer le commerce en direction des centre-ville et favoriser la relance du commerce de proximité.

Quels réponses aux défis ?

Pour la survie du commerce de proximité, même si nous respectons le caractère privé de l’entreprise, nous avons à organiser des solutions comme la création d’une association des ‘Amis de l’Ecourieux’ pour mieux soutenir ce commerce, par des initiatives. Tous les villages confrontés aux mêmes défis sont passés par ce type de mobilisation pour obtenir le maintien de leur commerce. Les solutions les plus fréquentes sont issues de l’économie sociale et solidaire comme les coopératives ou associations.

Plus généralement, l’avenir de Menou ne peut s’imaginer sans l’engagement de tous. Seule une plus grande transparence dans la gestion de la commune et de la Communauté de communes saura mobiliser toutes les bonnes volontés et compétences disponibles.

Si vous voulez des solutions,
votez ‘Menou pour tous’

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L’équipe municipale en place invoque le caractère privé de cet établissement comme facteur de blocage à nos propositions. Il est curieux de voir invoqués les arguments du libéralisme dans ce contexte.

Certes l’équipe en place a consulté le sénateur Patrice Joly et a étudié la solution 1000 Cafés promue par le groupe SOS, malheureusement cette solution pertinente à l’échelle nationale, a peu de chances d’aboutir dans le cas de Menou.

Nous devons donc compter sur nous-mêmes
pour relancer ce commerce
qui s’avère être un bien commun.