Frontières (suite)

Lundi 15 juin – Le débat était très mal engagé et dans le plus parfait désordre (Voir Menou pour tous des 22 et 26 mai).  La conclusion est pourtant assez rassurante. Après un isolement de trois mois à l’intérieur des frontières nationales, depuis aujourd’hui, les Européens ont retrouvé une relative liberté de circulation dans cet espace transnational. Tout n’est pas parfait, restent évidemment des traces du désordre initial.

Sont ouverts aux Européens, la Belgique, la France et la Grèce, ce dernier pays allant encore un peu plus loin pour des raisons économiques hors de l’Union européenne. Suivront dans la nuit de lundi à mardi, l’Allemagne et l’Autriche.

Mais des restrictions subsistent dans certains pays comme l’Autriche pour les voyageurs venant de pays où le pourcentage de personnes infectées est jugé encore trop élevé.  La France a choisi de réagir face à ces prudences. Elle appliquera les mêmes règles aux pays qui appliqueront des restrictions aux Français.

D’autres nations, la Roumanie, la Norvège, le Danemark par exemple gardent leurs frontières fermées ou très contrôlées selon le pays d’origine des visiteurs.

Il faudra attendre encore pour obtenir un lissage des comportements parmi les pays européens. Et même si ces décisions appartiennent aux gouvernements des différents pays, l’harmonisation vers la libre- circulation est un objectif indispensable. 

Elle est au cœur du projet européen.

Frontières (suite)

Mardi 26 mai – Le président de l’Assemblée nationale française et son homologue allemand ont d’ailleurs appelé mardi 26 mai à la réouverture des frontières en Europe le plus rapidement possible.

J’ai écrit ici, il y a quelques jours, à quel point cette décision  de fermeture prise dans le plus parfait désordre au début de la crise du coronavirus ne se justifiait pas. J’y reviens dans mon blog. 

https://politique.blogs.la-croix.com/en-europe-desordre-aux-frontieres/2020/05/26/

Frontières

Vendredi 22 mai – Parmi les absurdités qui ont émaillé la gestion de la crise sanitaire, il en est une qui restera dans les anthologies comme superbe exemple de concession aux fausses certitudes identitaires : la fermeture durable et sans concertation, à la mi-mars, des frontières intra-européennes.

Absurdité d’abord parce que le Covid-19 comme le nuage de Tchernobyl, ne s’arrête pas aux postes de contrôle. Ensuite, en regard de leurs conséquences, la rationalité de ces décisions prises par un nombre considérable d’Etats de l’Union est très flottante. Continuer la lecture de « Frontières »