J’aime mon coiffeur

Vendredi 10 avril – Le confinement nous permet de mesurer un tas de phénomènes. Par exemple la capacité de négociation d’une profession en cas de grève. On a souvent pu expérimenter celle des éboueurs. En revanche nous n’avions jamais testé la résilience de la société à une fermeture des salons de coiffure. Je suppose que le marché des tondeuses et ciseaux se porte bien. A quoi allons-nous ressembler à la sortie du confinement ? Nous sortirons de ce confinement avec une affection toute particulière pour nos coiffeurs qui font partie des quelques commerces de services qui n’ont pas quitté les centres-villes.

Malheureusement, nous mesurerons également notre capacité à mettre une profession à genoux en cas de boycott. Les cafés et restaurants risquent fort de payer un lourd tribu.

Emmanuel Macron rencontre le professeur Raoult. Geste politique s’il en est, il veut montrer qu’il écoute tout le monde y compris ceux que les Français écoutent, fût-il un piètre scientifique. Nous verrons ce qu’il sortira, probablement rien sur le plan sanitaire.

Retrouvez la série de nos chroniques de confinés.

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