La Pâque plutôt que Pâques

Dimanche 12 avril – Depuis le début du confinement, je n’ai pas bu une goutte de vin. Corinne ne boit pas, je ne me vois pas ouvrir une bouteille de vin pour moi seul. Le vin est une boisson sociale indéniablement. Je n’éprouve aucun manque grâce à la bière…

Dimanche de Pâque(s). Alors qu’en tant que chrétien, je devrais célébrer la résurrection, dans le contexte actuel je me sens plus concerné par la Pâque juive. Ce même dimanche, nos frères israélites fêtent la sortie d’Égypte, la sortie du pays de l’esclavage. S’en suit la traversée du désert, et la nouvelle alliance sur le Mont Sinaï avec la remise des tables de la loi. Dans la tradition judéo-chrétienne, la loi libère. Avant l’énoncé du décalogue, le texte commence par ce rappel : “Ecoute Israël, je suis l’Eternel ton Dieu qui t’ai libéré du pays de l’esclavage.”

Nul doute que notre retour à davantage de liberté s’accompagnera de nouvelles règles de vie en société. Nul doute que nous devrons aborder la vie d’après le confinement avec le souci de toujours plus d’humanité. Nul doute que nos choix de femmes et d’hommes libres seront fondamentaux pour demain, saurons-nous collectivement choisir la vie ?

Retrouvez la série de nos chroniques de confinés.

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