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Samedi 25 avril – Né en Alsace, j’ai souvent été dans ma vie assimilé aux Allemands et caricaturé comme eux : trop méthodique, trop précis, pas assez fantasque.

Je repensais à tout ça en apprenant aujourd’hui que l’Allemagne se prépare déjà activement à la deuxième vague de coronavirus par une nouvelle mobilisation. Utilisation de salles vides pour installer un hôpital, mise en alerte des structures de soin…

Cette mobilisation est mise en œuvre, alors que la première vague de l’épidémie n’est même pas éteinte en Allemagne. Elle doit beaucoup à la volonté d’Angela Merkel qui s’est agacée la semaine dernière d’une « orgie de discussions » inutiles sur le déconfinement.

Est-ce un affolement excessif ? Je me garderai de trancher. Mais sachez qu’en Allemagne 13 000 lits en soins intensifs sont disponibles sur les 32000 que compte le pays.

La différence entre les Français et les Allemands est peut-être que les premiers pensent que le pire n’est jamais sûr, les seconds pensent eux qu’il peut arriver.

Résultats : les Allemands ne sont pas toujours très rigolos, les Français passent leur temps à en en vouloir à leur gouvernement.

Retrouvez la série de nos chroniques de confinés.

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