Vendredi 29 mai – Au pied du mont Ventoux, nous rapporte l’AFP, une danseuse privée de spectacle à cause de la crise travaille dans une exploitation agricole. C’est dur mais elle a pris goût aux vignes, aux tomates, aux haricots ou aux courgettes.
Elle n’est évidemment pas la seule à être ainsi redéployée pour gagner sa vie. Les témoignages abondent.
Nombre d’exploitations agricoles privées de main-d’œuvre étrangère par la fermeture des frontières cherchent des bras de remplacement. Les salaires sont bas, la tâche est rude, les conditions de travail ne sont pas toujours formidables. Il y a de nombreux abandons.
Mais beaucoup parmi ceux qui ont été contraints à pratiquer cette bascule ne s’en plaignent pas vraiment. Les agriculteurs employeurs, eux, sont un peu nostalgiques des saisonniers étrangers, plus efficaces et mieux préparés à ces efforts physiques considérables.
Les travaux des champs ne laissent que très peu de place à l’improvisation.