Ce n’est pas fini

Jeudi 25 juin – La remarque semble contre tendancielle. Vue de Paris sous le soleil, l’activité semble avoir repris. Les terrasses sont bondées, la Tour Eiffel a rouvert ses escaliers et une forme de naturel dans les relations sociales semble se réinstaller. Joie de la libération, après trois mois très durs.

Mais si on ne se contente pas de ces observations de proximité, l’horizon semble un peu moins dégagé.  Les États-Unis continuent à s’enfoncer dans la crise sanitaire et les dénis de Donald Trump semblent jouer un rôle d’accélérateur notamment au Texas et en Floride. D’ailleurs New York, le New Jersey ainsi que le Connecticut ont décrété mercredi une quarantaine pour les personnes venant d’autres États où la pandémie s’étend.

Cette prolongation des incertitudes au cœur de la première puissance économique mondiale n’est pas de bon augure. Comme le reconfinement mardi de plus de 600.000 personnes  en Allemagne

D’ailleurs le FMI considère que la reprise sera plus lente qu’espéré. L’économie mondiale pourrait reculer de 4,9% cette année: bien plus que les 3% anticipés en avril en plein cœur de la pandémie. L’Europe qui a commencé à se déconfiner ne sera pas épargnée. Baisse du PIB de 12,5% pour la France, de12,8% pour l’Espagne et l’Italie. La croissance chinoise ne dépassera pas 1 % en 2020 (6,1en 2019).

Si un vaccin est découvert, le FMI considère que la reprise devrait s’accélérer. Mais si de nouveaux foyers apparaissent une crise financière risque de s’installer.

Moralité : restons toujours vigilants.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *