Progrès social

Lundi 11 mai – Des petits riens qui changent tout. Cours en visioconférence avec mes élèves du lycée. Les logiciels de gestions des relations entre l’administration, les élèves et les professeurs sont maintenant adaptés à l’enseignement numériquement assisté.

Changement essentiel, pour marquer le coup, nous organisons un dîner avec les amis que nous avons vus régulièrement en ‘apéro numérique’. Six personnes autour d’une table voici une configuration qui n’a rien de commun avec les mêmes six personnes qui se côtoient sur Zoom. La table relève d’une technologie socialement autrement plus efficace que la visioconférence.

Je suis impatient de revoir mes élèves et mes collègues, à doses homéopathiques mais non négligeables.

La crise sanitaire n’est pas terminée, le virus est autant présent sinon plus que le 16 mars jour de l’annonce du confinement. Nous savons que nous pouvons le contenir à un niveau raisonnable, nous savons survivre avec le virus en restant confinés. C’est une première réussite sociale. Il nous faut maintenant apprendre à vivre avec le virus tout en étant déconfinés. Partiellement libérés, nous devons redoubler de prudence et précautions à l’égard d’autrui, nous sommes appelés à un véritable progrès social.

Une réponse sur “Progrès social”

  1. Quelle chance, Etienne !
    Serrer mes petits enfants et mes grands enfants dans mes bras ! Même à doses homéopathiques raisonnées ! Mon rêve joue les prolongations et se fait encore savourer.
    Nous sommes toujours aux soirées numériques et j’apprécie toujours la visioconférence.
    Il n’y que ma génération télégrammes et télex qui apprécie le numérique encore comme une chose magique. Je me questionne souvent mais quelle sinistre solitude vivaient nos anciens en temps d’épidémie ou de guerre ?
    En effet, même si nos familles parcourent 100 km vers moi et que de mon côté je parcours 100 km vers eux à vol d’oiseau, mes ailes de papillon, cadeau de l’après Covid ne me permettront pas de gravire les 50 km qui nous écartent encore sans qu’un hostile oiseau bleu croisé poulet ne me dévore.
    Mais je sais bien que si je survis aux risques connus du déconfinement, je toucherai un jour mon rêve du bout des doigts. Puis ce rêve s’évanouira dans la routine……….

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