Dimanche 24 mai – Ma journée est consacrée à la préparation d’une réunion avec des hauts fonctionnaires des ministères des finances et de l’industrie pour demander un soutien à l’industrie du livre en souffrance conjoncturelle et structurelle.
Difficile de trouver le bon message et le bon ton à adopter pour des interlocuteurs que je ne connais pas vraiment. Une fois de plus, la vérité factuelle avant tout et une ouverture positive.
Nous aurons en face de nous des fonctionnaires compétents sans être des spécialistes du secteur. Il est nécessaire de leur faire comprendre le problème de fond. Sans bonne nouvelle, sans proposition pertinente soutenue par des acteurs crédibles, notre fonctionnaire ne va pas aller voir son ministre de tutelle pour ne lui dire qu’une absence de nouvelle à savoir que l’imprimerie va mal. La vérité factuelle est pathétique, le bout du tunnel est loin, notre proposition est opportune mais nos moyens sont limités. Construire la bonne nouvelle exige une solution intelligente et une histoire.
Rédiger pour des lecteurs inconnus est un challenge. Qui connait son lecteur ?