Santé et confinement

Lundi 8 juin – Malgré son efficacité dans la lutte contre la pandémie – 3 millions de morts évités dans 11 pays européens, selon les travaux de l’Imperial College de Londres –  on a aussi presque tout lu sur les effets pervers du confinement : tendance à la prise de poids, montée des addictions diverses, effets sur la santé mentale des plus fragiles.

Mais selon le baromètre santé Odoxa pour Le Figaro et France Info, cette mise à distance a eu aussi quelques effets positifs sur les habitudes de santé des Français. 

Contrairement à de solides préjugés, ce repli généralisé a permis de limiter la part de Français se livrant à de « mauvaises pratiques ». La consommation d’alcool et de tabac aurait baissé, parce qu’elles sont assez liées à la socialisation. Même la pratique du sport, en période de liberté surveillée, n’aurait pas diminué. Sans doute jamais autant de gens n’auront fait de footing puisque c’était une des rares possibilités d’évasion.

L’étude révèle quand même qu’un Français sur trois (35%) a pris du poids (+3,2 kg en moyenne). Près de 20 % des personnes interrogées déclarent même avoir pris plus de 5 kilos.

La projection dans le monde d’après est, elle aussi, intéressante. Huit personnes sur dix en France et en Europe affirment avoir l’intention de prendre davantage soin de leur santé à l’avenir. Ce ne sont peut-être que de bonnes résolutions. Elles n’auront pas plus de postérité que celles que l’on prend en fin d’année pour l’année à venir.

Mais ce serait quand même bien de se secouer. Une autre étude montre qu’en lien avec le travail sédentaire, le temps passé devant les écrans, les Français sont trop peu nombreux à pratiquer une activité physique.

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