Mardi 17 mars – J’inaugure le confinement programmé à midi par une très belle balade en forêt, comme une cérémonie de clôture au grand air. Après, il faudra en respecter la lettre et l’esprit.
Lorsque je récupère une scie, une anecdote me montre que les plaies municipales sont toujours vives.
J’ai toujours autant de mal, non pas avec les décisions prises par le président et le gouvernement, mais avec ce qu’elles pourraient installer durablement dans notre société et dans le monde. Je me souviens comme si c’était hier des remarques de Jacques Robert, ancien doyen d’Assas, membre du Conseil Constitutionnel, et peu suspect de gauchisme sur la régression des libertés au niveau mondial après le 11 septembre et le Patriot Act. Depuis, les reculs se sont encore amplifiés. Que doit-on sacrifier à la sécurité ?
Je l’écris : https://politique.blogs.la-croix.com/preparez-aussi-lapres-guerre/2020/03/18/
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