Une fois qu’on a passé les bornes, il n’y a plus de limite

Dimanche 22 mars – Deuxième sortie à VTT, parcours semblable mais dans l’autre sens et avec un peu d’exploration autour de Bourras la Grange.

Toujours personne dans les espaces sauvages/naturels, à part un lièvre dans les champs et un chevreuil au détour d’un chemin. Au retour, je croise une famille à proximité du village, une famille avec deux enfants âgés d’environ dix ans qui ont bien besoin comme moi de prendre l’air. Nous nous croisons à distance.

Après le paiement sans contact, la vie sans contact.

S’imposer une activité différente le weekend rythme la semaine, ça fait partie de la discipline de survie du solitaire. Certains appelle cela l’observance du sabbat, ou du jour du seigneur, d’autres sanctifient le samedi jour des courses au supermarché. A chacun sa religion, à chacun son hygiène de vie.

Pour revenir sur mes deux sorties en VTT qui contreviennent aux règles du confinement, elles me laissent un arrière-goût étrange. En effet, ce n’est pas à moi d’interpréter la règle, on ne se fait pas justice soi-même. Et puis, lorsqu’on enfreint la règle, on perd ses repères. Ce qu’Alphonse Allais a su génialement exprimer en osant cette lapalissade : « Une fois qu’on a passé les bornes, il n’y a plus de limites. »

Retrouvez la série de nos chroniques de confinés.

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