Jeudi 23 avril – Face au coronavirus, le confinemement était une épreuve très inégalitaire mais partagée. Le déconfinement semble être désormais devenu une épreuve imposée cette fois au gouvernement : Edouard Philippe sous pression de l’Elysée, Jean-Michel Blanquer sous pression de Matignon.
Quand tout le monde restait chez soi, époque bénie, tout paraissait relativement simple pour les responsables politiques : police et gendarmerie veillaient.
L’épreuve sera toute autre quand chacun pourra recommencer à sortir pour travailler, pour aller à l’école, que chacun rêvera de circuler un peu plus, se promener à plus d’un kilomètre, bref recommencer à vivre normalement en voyant sa famille et ses amis autrement que par WhatsApp.
L’exécutif devra s’accorder entre les différents responsables sur la méthode et un calendrier étalé pour que tout le monde ne déboule pas en même temps. Et dire à tous à peu près la même chose sur les conditions de la rentrée scolaire, l’ouverture des cafés, des restaurants et mille autres sujets …
C’est la condition sine qua non pour que les Français choisissent des comportements responsables. La réussite du déconfinement en dépendra. La guerre contre le virus ne supporte pas le désordre, ni même des biais logiques.
Tout semblait plutôt facile quand Emmanuel Macron a dit le 17 mars aux Français de « filer dans leur chambre » face à l’urgence. Maintenant que nous allons pouvoir commencer à en sortir, tout va beaucoup se compliquer. D’autant que j’en connais qui ne rêvent que de rester là où ils sont.
Retrouvez la série de nos chroniques de confinés.
Bonjour à tous,
Dès le 1er jour du début de déconfinement, il nous faudra si je l’ai compris correctement, vérifier si notre département de la Nièvre se présentera de couleur verte pour pouvoir circuler dans les 100 km ou s’il se présentera rouge pour rester chez nous.
Pourrons nous disposer journellement sur le site “Menou-pour-tous” de la couleur de notre département au jour le jour ?
Merci, à bientôt.
Véronique LC