Libération

Jeudi 28 mai – Bon, les choses s’arrangent… L’épidémie recule. Après deux mois et demi passés sous cloche, presque toutes les limitations qui continuaient à entraver nos vies depuis le 11 mai ont sauté.

Dès le 2 juin, la limite des 100 km est supprimée, la rentrée sera organisée dans les lycées, les cafés et les restaurants, les parcs et jardins, les plages, les piscines, des musées pourront rouvrir dans la quasi-totalité des départements dès le 2 juin. En zone verte, les salles de spectacle et les théâtres pourront également rouvrir le 2 juin, mais le port du masque sera obligatoire.

Dans cette situation, la prudence reste de mise. Mais quel soulagement de sortir d’une zone grise…

Bien sûr, d’autres difficultés (sociales et économiques) arrivent.  La période qui s’ouvre ne devra donc pas être celle de l’insouciance ou de la légèreté. Si c’était le cas, ce serait à nos risques et périls.

Si nous voulons éviter que le monde de demain soit la copie conforme du monde d’avant, une bataille politique, sans doute rude, nous attend. Pour promouvoir des projets compatibles avec la justice sociale et territoriale, la protection de l’environnement…

La crise du coronavirus a eu sa part mortifère. Il dépend maintenant de nous qu’elle révèle une face claire. A Menou et partout ailleurs.

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