Mardi 31 mars – Nous atteignons les deux semaines de confinement.
Sur les conseils de François, je lis la tribune de Bruno Latour sur que faire après le confinement. Continuer la lecture de « Question d’avenir »
Une ruralité inclusive et citoyenne
Mardi 31 mars – Nous atteignons les deux semaines de confinement.
Sur les conseils de François, je lis la tribune de Bruno Latour sur que faire après le confinement. Continuer la lecture de « Question d’avenir »
Lundi 30 mars – Cours d’économie-gestion en visio-conférence : les classes de flemmards n’ont curieusement pas d’accès internet, leur réseau est insuffisant, ils sont dans des zones aussi blanches que leurs copies alors que des élèves dont on ne voit jamais les téléphones portables sont capables de se connecter et de participer au cours. Continuer la lecture de « Génération intermédiaire »
Lundi 30 mars – Écriture radio et blog comme tous les lundis matin.
Installation d’une armoire dans la grange.
Apéro virtuel.
Retrouvez la série de nos chroniques de confinés.
Dimanche 29 mars – Je range ma bibliothèque et remonte une armoire enfouie.
Nous inaugurons nos apéros virtuels avec Etienne, Corinne, Benoît et Caroline.
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Dimanche 29 mars – Jardin et nourrissement des abeilles. La sortie de l’hiver est une époque cruciale pour les abeilles. Les réserves qui ont permis de passer l’hiver s’épuisent alors que l’entretien du jeune couvain demande beaucoup d’énergie. Un démarrage précoce de la ponte suivi d’un coup de froid comme aujourd’hui peut être fatal. Une colonie n’a pas résisté. Je nourris les colonies restantes avec un sirop dont la composition est proche du miel.
Première expérience d’apéro en visio-conférence. La technique reste à parfaire. Piètre moyen de garder le contact entre proches, la visio-conférence nous sauve de l’ennui.
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Samedi 28 mars – Le rituel des courses à Donzy s’installe. Suivi de bricolage.
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Samedi 28 mars – Jour de marché à Donzy, jour de sortie au supermarché et chez le marchand de journaux pour les suppléments du weekend. Se croiser au supermarché est certes sympathique, l’ambiance n’en est pas moins pathétique.
Dans la queue devant la boulangerie, un vieux monsieur me dit que ça lui rappelle un temps où il a fait la queue devant la même boulangerie. « Ma mère n’était pas loin, elle travaillait au-dessus (il montre du bras la direction approximative du château), et elle venait lorsque c’était mon tour. Les Boches n’étaient pas méchants avec les enfants, ils ne nous ont pas maltraités. »
Aussi curieux que cela puisse paraître, j’ai beaucoup aimé ce minuscule bout de conversation. Je crois que cet homme m’a dit une foule de choses. Il m’a dit son besoin de parler même à un inconnu. Il m’a dit le souvenir de périodes très dures, plus dures que celle que nous traversons. Il m’a dit aussi que pour l’enfant qu’il était, c’était supportable. Il m’a dit aussi qu’il n’était plus un enfant et que dans cette nouvelle épreuve, sa mère n’est plus là pour le rassurer. J’ai acquiescé, un peu bêtement. J’aime écouter ce que les gens ont à dire mais je ne sais pas poser les bonnes questions, celles qui réconfortent et disent à celui qui s’est livré qu’il a eu raison.
Solitude partagée, rompue par celui qui a su dire les choses.
Après-midi passé au jardin, platebandes préparés avec le motoculteur de François.
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Vendredi 27 mars – Bricolage intense. Les liens parisiens semblent se distendre un peu entre confinés éparpillés.
Je croise sur le chemin Jean-François qui vit des gardes épuisantes à l’hôpital de Nevers.
Edouard Philippe prolonge le confinement. C’était prévisible.
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Vendredi 27 mars – Tension au petit déjeuner. Le confinement commence à être long et les inquiétudes pour les proches affectent notre moral. Un couple de nos amis est touché et l’atmosphère est pesante : impuissance totale face à l’inconnu. Continuer la lecture de « Tension, inquiétude et incertitude »
Jeudi 26 mars – Reprise des tâches au jardin et de rangement. «Menou pour tous » en chroniques se lance lentement.
Je parle à mon amie Marianne confinée à Paris au téléphone. Échange chaleureux.
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